EN PRODUCTION
Bacata
de Jérémy TROUILH et Fanny LIATARD (52’)
Qu’est-ce qu’un intérieur raconte de la personne qui l’habite ? Qu’est-ce que la diversité des “chez soi” raconte d'une ville, de la population qui y vit ? Qu’est-ce qu’un objet posé sur une table, oublié, rangé, ou mis en évidence, raconte de celle ou celui qui l’y a laissé ? Ces réflexions sont les questions initiales d’un livre élaboré en Colombie sur une série de portraits d’habitants de Bogota par Lorenzo Morales Regueros, journaliste colombien. Des portraits écrits et photographiés d’intérieurs, qui, une fois la porte ouverte, explorent des histoires aussi diverses et complexes que l’est le peuple colombien.
Astronomes Gastronomes
de Geneviève ANHOURY (20 épisodes de 2’30’’)
Astronome Gastronome nous emmène dans un voyage imaginaire au sein de l’univers intergalactique. Écrit comme un conte, nourri de notions scientifiques récentes, chaque épisode de la série raconte en 2’40’’ la vie d’un objet céleste, des gigantesques galaxies jusqu’aux « tout petits » satellites. Toutes les images sont fabriquées avec de la nourriture mise en scène pour ressembler aux phénomènes cosmiques montrés par les véritables images des astronomes. Prenez place pour un voyage intersidéral dans l’espace de ma cuisine, une invitation à faire vaciller nos certitudes et représentations du monde.
Doubout ! (Debout !)
Le silence est un aveu. Harry a grandi dans le silence, entre le mutisme de sa famille sur leur culture d'origine et l'incompréhension de l'École de la République. Comment peut-on s'élever si l'on n'a pas connaissance de l'histoire qui nous fonde ?
Harry écoute ce silence et cherche à le comprendre. Désireux de lever le voile sur son identité, il débute un voyage sur la terre de ses ancêtres pour reconstituer le récit familial. Il entend pour la première fois leur histoire, incarnée dans les récits contés par ses proches ou par des personnalités engagées. Ce qu'il découvre dépasse le cadre d'une simple quête identitaire et, rapidement, il comprend que son histoire personnelle doit, pour prendre corps, se nourrir de celle de la Guadeloupe, de la France et de son Histoire coloniale.
Ce film est la mise en mots d'un passé silencieux, lourd et oublié. Il témoigne de l’influence de l’histoire coloniale de la France sur le destin d’hommes et de femmes pourtant inscrits dans leur temps, le XXIe siècle.
Révoltée
de Matthieu Simon (68’)
2020 : j'ai filmé Hélène dans le tumulte des mouvements sociaux et de la crise sanitaire. Elle m'a raconté son histoire. Une existence plurielle faite d'exil, d'exode, de labeur, de lutte et d'art. Une vie singulière et rebelle qui traverse tout le XXe siècle et convoque aussi la grande Histoire, depuis la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à son engagement dans la cause des femmes au sein du Planning familial et du mouvement Choisir où elle a milité aux côtés de Gisèle Halimi. Et puis je l'ai filmée alors qu'elle se produisait sur scène et j'ai épousé la trajectoire indocile de cette femme, qui aujourd'hui encore, nous chante son amour et sa révolte.Le silence est un aveu. Harry a grandi dans le silence, entre le mutisme de sa famille sur leur culture d'origine et l'incompréhension de l'École de la République. Comment peut-on s'élever si l'on n'a pas connaissance de l'histoire qui nous fonde ?
12 jours ensemble
de Marine GAUTIER (52')
Enfin l’été. Ils s’appellent Tarek, Emma, Fatimata ou Lucas et partent en colonie de vacances itinérante le long de la côte atlantique. Mis à part leur 17 ans et leur addiction aux réseaux sociaux, ces adolescents n’ont pas grand chose en commun, à commencer par leurs origines sociales. Armés de leur tente et de leur sac à dos, ces jeunes vont, le temps d’un été, grandir ensemble.
À l’heure où la mixité sociale au sein des colonies de vacances se fait de plus en plus rare, ce séjour apparaît comme l’un des derniers espaces où l’on se construit dans la différence.
De la Guerre Froide à la Guerre Verte
de Anna RECALDE MIRANDA (90')
Depuis 2002, selon Global Witness, environ 2000 écologistes ont été assassinés dans le monde, dont les deux tiers en Amérique latine, eldorado des ressources naturelles. Existe-t-il des liens entre cette réalité et le passé politique de la région ?
Je cherche les racines de cette violence en questionnant le Plan Condor, la plus grande « multinationale de la répression », qui a procédé à l’élimination physique de dizaines de milliers de « subversifs » tout au long des années 70.
Les « subversifs » d’autrefois, ne seraient-ils pas devenus aujourd’hui les militants écologistes et défenseurs des droits sociaux ?